« À partir du moment où on vise l’objectif de l’institution, ça devient violent. Surtout avec l’héritage que nous avons dans les pays occidentaux : l’école a formé d’abord des soldats, après des ouvriers, maintenant des technocrates. Toutes les institutions, toutes les organisations qui sont en place aujourd’hui sont verticales, donc violentes. Ou bien on reste dans l’institution et on devient résistant. Ou bien on sort de l’institution et on crée quelque chose de différent. »
Écoutez mon interview dans l’émission de Célia Gricourt, podcasteuse à La Force de la non-violence !
Antonella Verdiani a consacré une partie de sa vie aux pédagogies nouvelles dites « alternatives ». D’abord chargée de programme à l’UNESCO, elle y œuvre à diffuser la culture de paix et de non-violence, ainsi que des pratiques de résolution de conflits. Dans ce cadre, elle fait la connaissance d’un lieu unique, Auroville, une communauté de l’Inde du Sud où des humains expérimentent une façon de vivre et d’être en unité avec le Vivant. Elle est marquée notamment par l’école dont l’approche dite « intégrale » la passionne au point d’en faire le sujet de son doctorat. C’est là-bas qu’elle prend conscience du manque de joie de nos enfants occidentaux à aller dans nos écoles…
Elle fut la co-fondatrice du Printemps de l’Education, un réseau français réunissant des associations, des institutions et des individus qui militent pour un changement de l’éducation et de l’école, centré sur l’épanouissement des enfants et des enseignants.Aujourd’hui formatrice et conférencière, Antonella Verdiani a publié deux ouvrages de référence : « Ces écoles qui rendent les enfants heureux » et « Renouer avec la joie de l’enfance ».
Crédits : Mixage et musique originale : @zerooxygen__
Lien vers l’épisode : https://force-nonviolence.fr/…/episode-18-rencontre…/
Lien Youtube : https://youtu.be/P9JYgzP-bOw