Education à la JOIE et à la PAIX

Le stage en juillet au Liban, à l’Université pour la non-violence et les droits de l’homme – AUNORH (site web bientôt en ligne), a été un expérience forte. Comment parler de la joie à des jeunes qui vivent encore la guerre, la violence au quotidien?  Paradoxalement c’est bien parmi ces personnes que j’ai trouvé l’enthousiasme le plus fort, la motivation la plus grande à se reconnecter à leur source de joie, comme si la fréquentation de la mort, leur donnait une poussée de vie supplémentaire, une foi inébranlable dans la vie… « Nous sommes vivant aujourd’hui, alors célébrons-la cette vie si absurde, si dure mais aussi si douce, si porteuse d’espoir! » c’est leur philosophie… 

Le site de AUNORH dans les montagnes derrière Beyrouth

J’ai rencontré des jeunes activistes, comme ceux de la photos, mais aussi des moins jeunes, des gens rescapés des bombes de Syrie, des activistes travaillant dans les camps de réfugiés, des militants de longue date pour la paix dans cette interminable guerre entre Palestiniens et Israéliens, des femmes qui avaient perdu leur emplois à cause du conflit en Syrie (entre parenthèses…mais qu’est ce qui se passe en Syrie actuellement? les nouvelles ne font plus la une des la presse, elles sont supplantées par l’Egypte, mais le gens continuent d’être massacrés!), enfin une humanité merveilleuse qui, tout en ayant souffert, continue de AGIR et CROIRE EN LA PAIX!

Alors, j’ai envie de leur dire MERCI pour la rencontre, MERCI pour cette foi dans l’Homme, MERCI pour le partage et la spontanéité et aussi pour l’émotion suscitée par vos témoignages.

Dans la ville de Beyrouth reconstruite, une vielle femme s’attarde
converser avec des soldats, pendant qu’elle donne à manger aux oiseaux 

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