STAGE du 18 – 19 mai : il y a encore de la place !

 

Éduquer à la joie©

Module de base
pour enseignants, éducateurs et parents
(2 jours)


La formation a pour objectif d’accompagner enseignants, parents et tous ceux qui sont dans le métier de la transmission de la connaissance et du savoir-faire, à s’orienter dans la recherche de solutions concrètes à adopter au quotidien avec les enfants et les jeunes. 
A partir du partage des expériences des participants, le stage offrira des notions théoriques et des informations pratiques, mais surtout des exercices efficaces à proposer à l’école et à la maison pour vivre l’actuel moment de changement dans la perspective de la Joie de vivre, véritable tâche de l’éducation. 
Ces deux jours constituent la formation de base pour acceder aux 2 modules successifs: Module 1- parents et Module 1 – enseignants.  


Le stage sera animé par Antonella Verdiani, 
docteur en sciences de l’éducation, formatrice, conférencière
et Evelyne Girard, clown, art-thérapeute, 
formatrice en expression vocale.
Jour 1 :
Présentation, cadre et règles de protection
Mise en commun des expériences des participants (motivations, attentes, objectifs…)
La Joie, c’est quoi ?
L’approche de l’éducation intégrale et transdisciplinaire
De la joie – émotion à la Joie – état : un parcours éducatif
Exercices : vivre la Joie !
Les 4 étapes de l’éducation à la Joie : les 4R, reconnaître, résonner, révéler, réveiller …
1. Reconnaître (comment reconnaître l’autre, ses passions, ses espoirs ? Se reconnaître ?)
Exercices
Mise en commun et clôture de la journée  
Jour 2 :

Eveiller la Joie intégrale
2. Résonner (« entendre avec l’oreille de l’autre »)
Exercices
3. Révéler (lever le voile…)
Exercices et mise en commun
4. Réveiller (le « maître d’éveillance »)
Exercices et mise en commun
Des outils pour éduquer à la joie
Références pédagogiques en France et dans le monde
Partage final et clôture du séminaire

Où, quand, combien? 



Lieu : Paris (14ème)   

Dates: 18 – 19 mai 2013  (9h30 – 18h)
Prix : 180€


Inscriptions et renseignements : girard.evelyne@wanadoo.fr 
(ou laisser un message sur : www.antonellaverdiani.com )





                                           ON DIT DE NOUS…
« … j’ai participé au dernier stage « Education à la Joie » qui m’a enchanté, que je garde profondément à coeur depuis, et dont je ne cesse de faire les louanges à qui me semble concerné. … Or ce WE a profondément résonné avec mes réflexions du moment en y apportant du concret et de la Joie extrêmement communicative ! » Chantal

« Merci à Antonella qui nous a apporté avec une grande simplicité, le fruit de ses
précieuses années de recherches en sciences de l’éducation et qui nous a fait vivre de
belles expériences. Si je suis en paix avec moi-même, l’enfant le sera aussi puisqu’il est
mon miroir… J’ai aimé votre élan et votre enthousiasme. » Véronique.

« Avec Evelyne, il y avait un bon équilibre entre le mental, le corps et l’émotionnel. » Hugo

« Merci pour cette belle grande bouffée d’oxygène enivrée de joie et de liberté à emporter toujours avec soi. » Stéphanie





Antonella Verdiani 
Ces écoles qui rendent nos enfants heureux

Actes Sud 2012
Page Facebook : 
Ces écoles qui rendent nos enfants heureux


Printemps de l’éducation : 
www.printemps-education.org 

Interview sur Myboox

Ces Ecoles qui rendent nos enfants heureux. Pédagogies et méthodes pour éduquer la joie

Réforme de l’école : la Finlande, le modèle de Vincent Peillon ? 

Article de Lauren Malka http://www.myboox.fr/actualite/reforme-de-l-ecole-la-finlande-un-modele-pour-la-france–20617.html

22/01/2013

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Le système éducatif finlandais apparaît visiblement comme le modèle à suivre pour Vincent Peillon. De quelle méthode s’agit-il ? Antonella Verdiani, auteur du livre Ces Ecoles qui rendent nos enfants heureux, paru en septembre 2012 chez Actes Sud, nous  éclaire. 

« Nous allons faire comme la Finlande. Il y aura parfois deux enseignants dans une classe de CP ou de CE1 pour apprendre à lire où à écrire« , a déclaré le ministre de l’Education nationale Vincent Peillon au Grand Journal sur Canal + lundi 21 janvier, à la veille de sa première grève d’enseignants, ce mardi.
 
Que signifie « faire comme la Finlande » ? Et pourquoi le modèle nordique revient-il de façon aussi récurrente dans les discours liés aux réformes de l’éducation ? Pour Antonella Verdiani, docteur en science de l’éducation, responsable pendant 18 ans des questions d’éducation à l’UNESCO et auteur d’un livre récent intitulé Ces Ecoles qui rendent nos enfants heureux(Actes Sud, 2012), le modèle finlandais devient clairement l’un de ceux auxquels les chercheurs s’intéressent le plus. « Des cars entiers de professeurs de toute l’Europe vont en Finlande pour y faire leur stage ».


La Finlande : des enseignants valorisés, un système éducatif plus coopératif


Comment expliquer une telle popularité ? « Tout d’abord, nous explique Antonella Verdiani, le système finlandais valorise le métier d’enseignant. La formation dure environ 5 ans ou plus, la sélection est importante et le salaire est intéressant dès le début de carrière. C’est une profession reconnue socialement. Ensuite, leur façon d’enseigner est bien moins directive que dans d’autres pays. En France par exemple, le mobilier du professeur est symboliquement très hiérarchique, en particulier dans les universités ou les amphithéâtres sont très intimidants, tant pour le prof que pour les élèves. En Finlande, par exemple, les élèves sont mobiles et travaillent dans un esprit plus coopératif, par projets collectifs et non par performance individuelle. Je pense par exemple à une école expérimentale située à Joensuu ».
 

Au Canada, un modèle d’école alternatif et public

Mais la Finlande n’est pas le seul pays à proposer ce type de méthode et n’est d’ailleurs pas central dans l’enquête d’Antonella Verdiani. Le Canada apparaît, aux yeux de cette spécialiste, comme un exemple tout aussi pertinent : « A Jonathan par exemple, une école publique située au Québec, les élèves sont libres d’établir leur propre programme scolaire, de travailler sur les sujets qu’ils choisissent. Les élèves ne sont pas compartimentés par niveaux de classes mais coopèrent tous pour des projets communs, dans des logiques collectives. Les plus grands aident les plus petits. C’est une méthode qualifiée ici d’ »alternative » mais qui est « publique » au Canada »


Antonella Verdiani : « Je suis déçue par le rapport de l’éducation »


Peut-on espérer que les projets de loi de Vincent Peillon tendent dans le sens d’un développement similaire à celui de la Finlande ou du Canada ? Pour Antonella Verdiani, difficile à dire pour l’instant. « A ce jour, il n’y a que des projets de loi qui tentent de mettre tous les syndicats d’accord, ce qui est très difficile, je le reconnais. Cependant, je suis déçue par le rapport que je viens de lire. J’attendais plus de réflexion sur le rapport pédagogique. Ce n’est pas une demi-journée en plus qui changera quelque chose. Je serai plus optimiste le jour où je verrai un projet de réforme qui s’inspire davantage des modèles alternatifs et expérimentaux en supprimant les notes et en introduisant plus de coopération entre les élèves« . Aucune proposition de ce type ne se dégage pour l’instant des projets de loi.
 
Vincent Peillon s’appuie pourtant sur des principes proches de ceux des pays cités par la spécialiste, en évoquant l’importance du plaisir d’apprendre et de la valorisation de l’enseignant. On en saura plus en découvrant le livre-programme du ministre-philosophe Vincent Peillon à paraître le 23 février prochain.
 
L.M.

Qu’est ce qu’on propose dans nos stages?

A la demande de plusieurs d’entre vous, voici quelques précisions sur le contenu des stages « Eduquer à la joie » que je co-anime avec Evelyne Girard, clown et art-thérapeute, sur Paris et en France métropolitaine ainsi qu’en France Outremer (par exemple à l’île de La Réunion avec Alida Jeu -Den Ouden, musicienne et sono-thérapeute). 


                                                                      Stage à l’île de la Réunion, mars 2012


Le déroulé ci-dessous présenté est un programme général pour un public d’enseignants, éducateurs, parents et grands-parents. Cela dit, nous nous réservons d’adapter le contenu en ciblant à chaque occasion le profil de nos inscrits: par exemple, pour les enseignants et les écoles, nous faisons davantage référence aux pratiques pédagogiques et au vécu scolaire. Pour les parents, nous insistons plus particulièrement sur les aspects de la relation parent-enfant (l’enfant que j’étais, le parent que je suis…). Dans les deux cas, l’alternance entre des aspects théoriques et d’autres plus pratiques est respectée, en donnant toujours une place fondamentale à la présence de chacun, au corps, au souffle et au mouvement en musique. 






                                                                 Stage en region Lyonnaise, octobre 2012

Eduquer à la joie

Déroulé

La formation, sur 2 jours, a pour objectif d’accompagner
enseignants, parents et tous ceux qui sont dans le métier de la transmission de
la connaissance et du savoir-faire, à s’orienter dans la recherche de solutions
concrètes à adopter au quotidien avec les enfants et les jeunes. A partir
du partage des expériences des participants, le stage offrira des
notions théoriques et des informations pratiques, mais surtout des exercices efficaces
à proposer à l’école et à la maison pour vivre l’actuel moment de changement
dans la perspective de la Joie de vivre, véritable tâche de
l’éducation.
Jour 1 :
Eduquer
à la joie
Présentation
des 2 journées
Cadre et
règles de protection
Mise en commun des expériences des participants (motivations,
attentes, objectifs…)
Cadre conceptuel de référence : la Joie, c’est
quoi ?
L’approche de l’éducation intégrale et transdisciplinaire
De la joie – émotion
à la Joie – état : un parcours
éducatif
Exercices : vivre la Joie !
Les 4 étapes de l’éducation à la
Joie : les 4R, reconnaître, résonner, révéler, réveiller …
1. Reconnaître (comment reconnaître l’autre,
ses passions, ses espoirs ? Se reconnaître ?)
Exercices
Mise en commun et clôture de la journée  
Jour 2 :
2. Résonner (« entendre avec l’oreille de
l’autre »)
Exercices
3. Révéler (lever le voile…)
Exercices et mise en commun
4. Réveiller (le « maître
d’éveillance »)
Exercices et mise en commun
Des outils pour éduquer à la joie
Références pédagogiques en France et dans le monde
Partage final et clôture du séminaire
RAPPEL IMPORTANT! Le séminaire est interactif; l’expérience
professionnelle et le vécu des participants constituent la richesse de ce stage
au même titre que l’expérience des animatrices. C’est pourquoi nous demandons
aux personnes inscrites de « jouer le jeu » de l’éducation à la joie
en participant activement!   

Proposer la philo en maternelle, pas au bac !

Article soumis par  dans son blog « Heureux à l’école!  » 


(http://www.heureuxalecole.com)

La philo, ou l’absurde logique scolaire

Prenez des ados bien mûrs, vérifiez qu’ils n’ont jamais trempé dans le moindre exercice de questionnement et placez-les sur le grill stressant de la terminale pour découvrir d’un seul coup : les philosophes Grecs et Romains, (pas les Indiens, ni les Arabes ou les Chinois, pas les autres, pas le temps), les concepts énoncés au fil des siècles (à raison d’une séance par semaine sur moins de 6 mois, on survole). Sans oublier quelques astuces de rhétorique, thèse, anti-thèse, synthèse pour avoir au moins 10.
Ce n’est pas de la philosophie mais du gavage. Le but étant d’apprendre par cœur des tonnes de trucs, sans formation initiale, sans imprégnation de l’expression, sans incorporation lente de l’exercice de philosopher. Sans aucun goût découvert au fil du temps pour le débat, l’écoute, l’art du contre pied ou celui de l’élaboration.
C’est tout simplement idiot et parfois néfaste. La plupart des adultes qui découvrent les sujets du bac philo de l’année le confessent : rien qu’un énoncé leur rappelle le haut-le-cœur de leur jeunesse à l’idée de plancher sur de telles phrases complexes.


Offrez aux futurs bacheliers de vrais atouts


Les futurs bacheliers et les jeunes diplômés ont un challenge de taille dans leur viseur : leur capacité d’adaptation à la vie réelle qui les attend. La philo en conserve de leur terminale ne leur sera d’aucun secours, en imaginant même qu’ils en retiennennt une seule once. Si l’Education nationale investissait tout de suite et dès la seconde dans des modules pratiques prodigués sur 3 ans, tels que : prendre la parole en public, rédiger une note de synthèse, savoir se relire, négocier par l’écoute relationnelle… Les jeunes seraient plus efficaces, moins perdus pour entamer leur premier job, ou tout simplement pour communiquer et prendre leur place.


La philosophie, ça doit commencer tout petit

Ce sont nos amis québécois qui ont inauguré cette démarche et elle contient une puissance insoupçonnée, tant pour les individus que pour les communautés où ils progressent. Commencer la philosophie dès la maternelle, c’est possible, si les enseignants sont un peu formés. Et ça marche ! Car tout petit déjà, on s’en pose des questions ! La justice (« C’est pas juste !»), la liberté, la propriété (« C’est à moi ! »), le temps, qu’est-ce qui est bien ? ou mal ? Et puis peut-être aussi apprendre à écouter d’autres points de vue, douter, remettre en cause. Au fil des années, s’ajoutent la citoyenneté, plus tard l’éthique.

Mais ce travail est l’œuvre d’une enfance, d’une adolescence, d’années de pratique. Pas d’une logique de presse-purée avec de jeunes adultes stressés par une note finale. Dans les quartiers difficiles, entamer un dialogue pourrait reprendre sens. En général, il y aurait peut-être enfin une autre perspective que de réduire nos enfants à des consommateurs qui appuient sur des boutons. C’est une invitation aux débats, à la rhétorique, à la palabre qui crée du lien.

La philo au bac, oui mais pas comme ça ! La philo au bac à sable, là… vraiment oui !
Pour aller plus loin, je vous recommande les « Goûters Philo » de Milan éditeur.
Par Brigitte Labbé, Michel Puech et Jacques Azam.

Programme d’été

Stages, formations, conférences… 

Eduquer à la joie
29 Juin : Diner – rencontre Joie d’être au restaurant « Le puits des légumes », 18 rue Cardinal Lemoine, 75005 Paris, (19h30 – 23h). 
Contact: gisele.gendron@yahoo.fr 
30 JuinAtelier Eduquer à la joie en co-animation avec Evelyne Girard dans le cadre des Dialogues en humanité de Roanne (14h-16h, cour d’honneur du Lycée Jean Puy). 
Programme: http://www.agglo-grandroanne.fr 
6-7-8 Juillet : Témoignage/débat L’éducation comme émancipation et joie de vivre le 7 juillet de 18h à 19h dans le cadre des Dialogues en humanité de Lyon au Parc de la Tête d’Or. 
Programme : http://dialoguesenhumanite.org
9-10 Juillet : Stage Eduquer à la joie à Saint Martin en haut (Mairie) .
Programme: http://www.grainedecole.com
10 Juillet : Conférence Eduquer à la joie à 20h à Orliénas.  Programme: http://www.grainedecole.com

…pour un été joyeux!

Quels enfants laisserons-nous à la planète?

Projection – débat 


avec des témoins comme 

Xavier de Galzain, professeur à l’école Rudolf Steiner, 
Caroline Sost, fondatrice et directrice de Living School, Paris, 
Antonella Verdiani, chercheuse (éducation à la paix et à la non-violence), 
Valérie Vincent, instruction en famille.

Vendredi 16 mars 

à 20h30, à la salle du Marais
Poigny la Forêt

La réforme de la formation des enseignants tend le climat dans l’éducation nationale LE MONDE | 08.03.10 |

En septembre, comme à chaque rentrée, le ministère devra placer devant des élèves des enseignants débutants. La différence, c’est que cette fois, une partie d’entre eux auront un handicap supplémentaire : ils seront encore plus débutants que leurs prédécesseurs et n’auront même pour certains jamais vu une classe. Ce sera l’un des effets de l’entrée en application de la réforme de la formation des enseignants, engagée en 2008 par Xavier Darcos, alors ministre de l’éducation, et dont son successeur Luc Chatel a hérité.
Pour le ministère, tout va bien. En organisant le « compagnonnage », c’est-à-dire l’accompagnement des profs débutants par des enseignants expérimentés, cette réforme va introduire du concret et du bon sens à la place des théories pédagogiques issues de 1968. Pour tous les autres dans l’éducation nationale, y compris les adversaires de ces théories, tout va mal. Ils regrettent qu’on prenne le risque de mettre des jeunes non formés face à des élèves qui vont servir de cobayes.
A part quelques officiels, personne ne semble croire vraiment en la viabilité de cette réforme. Dernière déclaration dans un océan de commentaires négatifs : le secrétaire général du principal syndicat des chefs d’établissement,Philippe Tournier, a prédit, le 5 mars, que « la formation des enseignants reviendra sur le tapis dans les années à venir ».
En attendant, l’heure est aux protestations. Elles peinent à s’organiser, car l’épreuve des faits est encore lointaine et la réforme si complexe que seuls les négociateurs spécialisés parviennent à en appréhender toutes les conséquences.
Son principe-clé est que le compagnonnage se substitue à l’actuelle année de formation en alternance, composée de 40 % de pratique devant les élèves et de 60 % de cours dans les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM).
A partir de septembre, les reçus aux concours de recrutement d’enseignants seront directement affectés à un poste. L’opération permet de réaliser d’un seul coup les 16 000 suppressions de postes prévues au budget 2010 : l’année en alternance, supprimée, s’effectue en effet sous le statut de fonctionnaire stagiaire.
A ceux qui dénoncent le manque de préparation des futurs débutants, le gouvernement répond qu’ils seront au contraire mieux formés, car désormais recrutés au niveau master (bac + 5), alors que le minimum requis pour s’inscrire aux concours était précédemment la licence (bac + 3). D’où le nom de « mastérisation » donné à cette réforme.
En outre, pour tempérer les critiques, le gouvernement avait promis au printemps 2009 qu’un tiers du temps de service des futurs débutants resterait consacré à un « complément de formation ». Cette promesse a accentué la complexité du dossier : si les débutants nommés sur un poste doivent partir en formation, alors, il faut les remplacer. Or, le remplacement est un légendaire point faible de l’éducation nationale…
La réforme a par ailleurs prévu qu’avant de passer leur concours, les étudiants se destinant à l’enseignement effectueront des stages dans les classes durant leurs deux années de master.
D’où une perspective que le gouvernement cherche aujourd’hui à écarter mais que les familiers de ce dossier jugent inévitable : des débutants tout juste lauréats des concours, directement nommés sur un poste à plein-temps, partant néanmoins en formation pour certaines périodes, risquent alors d’être remplacés par de jeunes étudiants… Un cauchemar de chef d’établissement, accessoirement d’élève ou de parent.
L’envoi, le 25 février, aux recteurs et inspecteurs d’académie d’une circulaire sur l’organisation de la première année scolaire des lauréats des concours n’a pas éteint les inquiétudes à ce sujet.
En précisant que toutes les formes d’accompagnement seront « décomptées » du tiers-temps de formation complémentaire, le texte réduit celle-ci à la portion congrue et restreint sans le supprimer le problème du remplacement. Celui-ci resurgit partiellement avec l’annonce que les futurs professeurs des écoles seront « accompagnés » par des collègues expérimentés jusqu’à la Toussaint.
Encore une fois, un problème chasse l’autre. Le texte, en laissant une large autonomie aux rectorats, les invite à inventer les solutions qui se dérobent à l’échelle nationale.
Luc Cédelle