Programme d’été

Stages, formations, conférences… 

Eduquer à la joie
29 Juin : Diner – rencontre Joie d’être au restaurant « Le puits des légumes », 18 rue Cardinal Lemoine, 75005 Paris, (19h30 – 23h). 
Contact: gisele.gendron@yahoo.fr 
30 JuinAtelier Eduquer à la joie en co-animation avec Evelyne Girard dans le cadre des Dialogues en humanité de Roanne (14h-16h, cour d’honneur du Lycée Jean Puy). 
Programme: http://www.agglo-grandroanne.fr 
6-7-8 Juillet : Témoignage/débat L’éducation comme émancipation et joie de vivre le 7 juillet de 18h à 19h dans le cadre des Dialogues en humanité de Lyon au Parc de la Tête d’Or. 
Programme : http://dialoguesenhumanite.org
9-10 Juillet : Stage Eduquer à la joie à Saint Martin en haut (Mairie) .
Programme: http://www.grainedecole.com
10 Juillet : Conférence Eduquer à la joie à 20h à Orliénas.  Programme: http://www.grainedecole.com

…pour un été joyeux!

Quels enfants laisserons-nous à la planète?

Projection – débat 


avec des témoins comme 

Xavier de Galzain, professeur à l’école Rudolf Steiner, 
Caroline Sost, fondatrice et directrice de Living School, Paris, 
Antonella Verdiani, chercheuse (éducation à la paix et à la non-violence), 
Valérie Vincent, instruction en famille.

Vendredi 16 mars 

à 20h30, à la salle du Marais
Poigny la Forêt

La joie en période de crise! Emission sur Radio Plaizance

Je suis intervenue le 13 décembre dans l’émission de Bernard Fagot « Regards d’ici et d’Ailleurs ». Vous pourrez l’écouter via internet sur : 

Merci à Bernard!

Regards d’Ici et d’Ailleurs RV avec la joie en Périoe de crise !

ART, JEU, SPORT: PLAISIRS SUPERFLUS OU LEVIERS EDUCATIFS?

   
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PLAISIRS SUPERFLUS OU LEVIERS EDUCATIFS ?

Solutions d’entrepreneurs sociaux pionniers

 

86ème rencontre « Alter Mardis : Parlons Solutions« 
« Le jeu devrait être considéré comme l’activité la plus sérieuse des enfants », disait le psychologue Bruno Bettelheim.
Dans un contexte d’escalade du malaise à l’école – professeurs déboussolés, violences croissantes, élèves à la dérive, apprentissages en faillite -, il est plus que temps de réfléchir à de nouvelles méthodes pour préparer l’avenir de nos enfants. Avec leurs pédagogies innovantes donnant au sport, au jeu, à l’ouverture artistique une place essentielle, des entrepreneurs sociaux remportent de vrais succès… 
Nombreux sont les enfants pour qui se comporter dans la vie sociale peut relever d’un vrai défi. Cette réalité concerne les enfants en difficultés notoires : enfants des rues, enfants soldats, jeunes délinquants, enfants socialement marginalisés… mais aussi plus généralement tout enfant malmené par la vie, que ce soit dû à un choc affectif, social, scolaire ou psychologique ou à sa situation en général. Tous ces enfants ignorent ou éludent les règles de la société : ils se construisent leurs propres remparts et finissent par se replier sur eux-mêmes.
Comment les aider à se sentir à nouveau exister et à retrouver le chemin de la vie ? Comment les aider ensuite à se réconcilier avec les autres et à retrouver le goût de l’avenir ? Certaines pédagogies basées sur le jeu, l’apprentissage des arts (musique, peinture…) ou le sport, montrent des résultats étonnants. En lui donnant les moyens de s’exprimer, elles permettent à l’enfant d’être valorisé, de reprendre confiance en lui et l’aident à ressentir de nouveau la « joie de vivre ». Elles l’initient à l’apprentissage d’une valeur essentielle pour s’épanouir en société : l’empathie. En bref, elles accompagnent l’enfant sur un chemin de résilience et de socialisation.
Comment s’inspirer des différentes initiatives pionnières d’entrepreneurs sociaux pour provoquer le changement sociétal indispensable ?
En présence de :
  • Martine Roussel-Adam, Présidente de l’associationChemins d’enfance et auteur de l’ouvrage Les jardiniers de l’âme qui raconte et analyse des expériences innovantes dans l’accompagnement des enfants en difficultés à travers le monde.
  • Chantal Mainguené, fondatrice et responsable du développement de l’association  Mom’artre, et fellow Ashoka. Mom’artre propose une solution de garde d’enfants innovante à travers des lieux inédits de prise en charge complète après l’école, où les enfants ont accès à des activités artistiques et culturelles dans un cadre ludique.
  • Antonella Verdiani, consultante et formatrice dans le domaine de l’éducation. Auteure de plusieurs publications sur l’éducation à la paix, la transdisciplinarité et l’éducation à la joie, approche pédagogique qu’elle a fondée.
  • Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste, il a mené de nombreux travaux de recherches notamment sur les relations que nous établissons avec les images et nos rapports aux nouvelles technologies (dont les jeux vidéo). Il est l’auteur de très nombreux livres, notamment sur la résilience et l’empathie. 
Retrouvez les prochaines rencontres AMPS sur le site d’Ashoka.
 
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Rendez-vous:

Mardi 13 décembre
de 19h30 à 21h00
au Comptoir général
80, quai de Jemmapes
75010 Paris
M°République/ Jacques Bonsergent
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Roue
INSCRIPTION GRATUITE
MAIS OBLIGATOIRE
INSCRIVEZ-VOUS
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En présence de:
  • Chantal Mainguené, fondatrice et responsable du développement de l’association Mom’artre, et fellow Ashoka.
  • Antonella Verdiani, consultante et formatrice dans le domaine de l’éducation.
  • Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste.
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Les êtres sont condamnés à la joie: en hommage à Guy

           En Hommage à Guy Corneau 
C’était en 2011, à Montréal lorsque dans le cadre des recherche sur mon livre sur la joie, Guy me fit l’honneur d’une interview. Nous passâmes plus d’une heure ensemble, dans les coulisses d’un théâtre où se jouait la pièce d’une amie danseuse, un spectacle auquel il m’invita. Je garde le souvenir d’un homme bon, charmant, profondément gentil et généreux, sensible et attentif : un exemple de l’intelligence du cœur en action.   
Bon voyage Guy!

Interview 2011:

Antonella :
Dans ton dernier livre* tu nommes la joie en tant qu’expérience personnelle,
reliée à ton vécu. Ce sur quoi j’aimerais que l’on échange ce soir part du
constat que la joie existe beaucoup chez les enfants, mais que l’école ne fait
qu’entasser tout ce potentiel de vie. Est ce que tu penses que la joie est
innée ? Est-elle toujours là ou bien elle peut disparaître? Et si oui,
peut on aller la « repêcher » au fond de nous?                                      

Guy :
Je n’ai pas les mêmes inquiétudes que toi. Les tibétains parlent du fond lumineux
de l’être, la joie. Pour moi qui a été près de mourir deux fois, ce que l’on
découvre près de la mort ou de l’autre coté de la vie, c’est la joie, une joie
pure. Dans les deux cas c’est ce contact avec la joie pure qui m’a guéri, un
contact qui dure pendant des semaines, pendant des mois. C’est la béatitude,
c’est l’extase.  

A : C’est la joie sans objet…
:
Oui, une joie complètement gratuite. J’ai moins d’inquiétudes que toi parce que
je pense que de toutes les façons, les êtres sont condamnés à la joie, ils sont
condamnés à la liberté. Ils ne peuvent pas abolir la joie ; de même ils ne
peuvent pas abolir la lumière, c’est impossible. Il se peut que l’expérience
(de la vie) ne se termine pas bien, mais au fond ce n’est pas si grave non
plus, la joie reste ainsi que le goût de la joie. On pourrait penser que les
soubresauts dans lesquels notre monde passe actuellement, tous ces signes
d’éclatement, soient les signaux de la naissance d’un nouveau monde où il y
aura plus de joie et plus de lumière. Peut être qu’il va y avoir aussi (dans ce
passage) de la douleur, des ruptures et des conflits très importants , mais au
fond ces excès préparent la venue d’un nouveau monde qui va vers des choix plus
essentiels, donc vers la joie et la lumière. Je ne suis pas quelqu’un de très
religieux, mais je souhaite vraiment l’avènement d’une religion de la Lumière.  Ce qui m’intéresse est que les êtres
humains se reconnaissent en tant qu’êtres lumineux, des êtres créateurs qui
sont venus exprimer la lumière dans le monde, de l’amour, de la joie.

Maintenant,
si l’on regarde du coté de l’éducation
et en particulier à propos du lien entre
ce que tu appelles l’aspect transcendantal et l’aspect horizontal, quand est ce
que les êtres humains expriment de la joie dans leur vie?  C’est quand ils expriment quelque chose
qui vraiment fait partie de leur essence, de leur élan de vie, de leur élan
créateur ! C’est vrai pour les enfants et les adultes : que tu sois
content d’avoir réussi des recettes de cuisine, que tu fasse une cabane à
moineaux de tes propres mains ou que tu fasse pousser des légumes, là il y a
une joie qui est liée à ce que tu as accompli et qui t’as remis en contact avec
la vie créatrice. Comme Jung, je pense que les êtres humains sont
essentiellement créateurs, que l’inconscient est essentiellement créateur.
Toutes les fois que l’on est dans l’élan créateur ce qui répond c’est la joie,
la joie dans l’être qui est à la fois très horizontale et très communicative,
et qui permet  de toucher au fond
et à la nature essentielle de l’être, la joie pure.
A :
Je suis d’accord, mais ne trouves tu pas que telles qu’elles sont structurées
aujourd’hui, les écoles ne font que tuer cette créativité ?
:
Oui, t’as raison, mais ce n’est pas vrai que c’est seulement l’école qui fait
ça ; c’est nous qui le faisons à nous mêmes. Car quand tu es dans cet état
de joie très profonde, tu te rends compte que tu as passé 99% de ta vie à
résister à la joie. Ce n’est pas vrai que c’est l’école ou les parents qui le
font, c’est toi qui te le fais à toi même ! Nous sommes construits de
façon telle que la réponse que nous donnons à l’angoisse de vie est dans la
recherche de reconnaissance ; ainsi on s’aliène des parties plus joyeuses
de soi même et on en a peur. Les êtres humains ont peur de la joie parce que la
joie les ouvre !

:
Je donne aussi une interprétation « politique » à ce phénomène car je
pense que le système éducatif actuel n’est que l’expression de ce monde qui est
en train d’éclater aujourd’hui, lequel est fondé sur la peur. Ainsi on nous
apprend depuis tout petits à respecter beaucoup de règles et d’interdits. Par
exemple, il y a une expression française qu’on apprend très tôt aux enfants à
l’école et en famille qui est: « tu n’as pas le droit …
de faire ceci, de faire cela », comme si au fond on n’avait pas le droit de
devenir les créateurs de notre propre vie. Donc si on inverse le processus
comme on le fait dans l’éducation à la joie, on peut essayer d’aller dans
l’autre sens en partant de la richesse qui est déjà là: on reconnaît
d’abord la joie en soi, dans l’enfant, et par la joie on arrive à se libérer,
comme tu le dis.

G :
Oui, mais il faut que tu trouves des leviers éducatifs qui permettent ça. J’ai
donné une conférence qui s’appelle « Le meilleur de soi et l’enfant »
sur la question : quoi dire à des parents qui veulent éduquer leurs
enfants en leur permettant de rester en lien avec leur essence créatrice et
donc avec la joie qui est liée à cette essence ?
A :
Il s’agit de leur apprendre à oser eux mêmes.
G :
Oui, mais pour moi la peur ne vient pas de l’école, elle est existentielle dans
les êtres humains, qui ont peur de vivre, de naitre, de mourir. Et dans chaque
être, indépendamment de l’école, il y a une quête qui va l’obliger de
déconstruire quelque chose en lui qui est de l’ordre de la peur, qui va lui
faire reconnaitre ses racines, les dépasser et retrouver de la joie. C’est donc
de la joie que l’être humain a profondément peur, de sa réelle liberté de
créateur, face à lui même, face à la vie. 
C’est sur, moi aussi je souhaite une école qui soit plus attentive à ça,
mais je mesure l’étendue de la tâche…
A :
Enorme !
:
Elle est énorme parce que toutes les structures sociales vont être en jeu. Et
je suis convaincu qu’elles vont changer…
A :
Elles vont éclater ! C’est triste à dire, mais je suis confiante en
quelque sorte dans le malaise des parents, des élèves, mais surtout des
enseignants qui n’en peuvent plus.
G :
Ils sont sur la ligne de front. Quand j’avais mon cabinet de psychanalyste je
recevais beaucoup d’enseignants et je leur disais : « ce n’est pas
seulement vous qui êtes malade, mais le système dont vous faites partie et donc
dans ce sens, ne prenez pas tout comme personnel. » Car c’est une maladie
collective, une lutte continue (du système) contre les différences, dérivée de
la difficulté de nous entendre, de nous harmoniser. 
A :
Mais il y a de l’espoir, n’est ce pas ?
G :
Il y a de l’espoir, mais aussi beaucoup de heurts et des ruptures dans les vies
individuelles de gens, avec beaucoup de tourmentes. Chaque personne est
convoquée à des choix très personnels : « Est ce que je choisis la
paix, la joie ? Est ce que je choisis l’amour, d’exprimer la partie
lumineuse de moi même ? Et même de la découvrir ? Ou bien, est ce que
je choisis d’être un esclave des conditions ambiantes ? » Parce que
dans ce dernier cas, c’est  la
souffrance qui t’attend. Mais en même temps ces cassures sont nécessaires pour
permettre que le fruit s’épanouisse !
Je
regardais l’autre jour avec mon fils de 11 semaines une statue de Bouddha qui
l’attirait et le fascinait beaucoup. Quand on regarde une statue de Bouddha, on
y voit l’expression de la pureté humaine. Je pense que chacun de nous est
invité à laisser émerger une chose aussi pure, aussi simple, lumineuse mais
aussi fragile.  Je me dis que c’est
vraiment à ça que chaque être humain est convoqué : à une maîtrise
complète de soi même, une maîtrise de l’esprit, du cœur, du corps, du
comportement, de tout… C’est un achèvement fantastique, un accomplissement
très joyeux, mais quand tu mesures la distance (qui existe) avec ça, tu te dis,
« wow, moi je suis « en chantier » par rapport à ça, comme une
pierre brute.  Comment donc je vais
arriver à laisser émerger la joie ? ». Pour moi c’est tout l’intérêt
de la chose. Bien sûr, on peut arriver (à entreprendre) cette voie là par  l’éducation.

En ce qui me concerne dans mes conférences, je cherche à éveiller chez les individus le
goût d’aller vers la joie et de l’exprimer dans leur vie, de découvrir et
d’exprimer l’amour qu’ils sentent, parce que des toutes les façons le bonheur
lui même repose là-dessus. Dans ce sens là, je ne suis pas inquiet car des
toutes les façons la joie est l’appel profond de chaque être humain.
Merci à Guy de m’avoir accordé cet entretien, réalisé en octobre 2011 à Montréal. 



*Guy Corneau, Revivre! Les éditions de l’Homme
www.guycorneau.com

Leadership et management

Cette fois-ci j’avais complètement oublié la sortie de ce livre…voyez-vous, les gens fameux (!!!).  J’ai contribué à cette publication avec un article issu d’une expérience pédagogique innovante réalisée en 2009 dans une école de la Chambre de Commerce. C’était une expérience d’escalade en montagne avec des jeunes pour les confronter au risque et les amener à se dépasser, une belle expérience! J’ai eu beaucoup de plaisir non seulement à écrire l’article mais surtout à suivre l’expérience, comme d’ailleurs les jeunes qui y ont participé. Je suis sure que le livre est passionnant pour ceux qui, comme moi, s’intéressent à une autre façon de vivre l’école, avec de l’aventure, du dépassement de soi et bien sûr, du plaisir et de la joie de vivre…

There should be no crucifix in my child’s school

From Italy
Carla Corsetti: There should be no
crucifix in my child’s school

www.democrazia-atea.it (in Italian)

ITALY – Frosinone (Ceprano) – «The undersigned parent / defender invited the Headmaster of the Comprehensive Institute of Ceprano to immediately remove the crucifix in the classroom attended by her son, sustaining that: “the aforementioned display is a violation of the principles of secularism enshrined in the Constitution and also that the exposure of a symbol of death is not compatible with the principles of democratic civilization in which I want to educate my son.» This is what is included in the action that the lawyer Carla Corsetti sent to Mariastella Gelmini, Minister of Education, University and Research, and the Headmaster of the Comprehensive State Institute of Ceprano. « The TAR of Lazio, sub-offices in Latina, » says Corsetti “is to determine as to whether the Comprehensive Institute of Ceprano has established a serious act of discrimination against a child in violation of constitutional principles, in violation of the principles of the Convention for the Protection of Human Rights and Fundamental Freedoms and finally, whether the Institute is in violation of the ruling of the European Court of 3/11/2009. We are also evaluating the responsibility of managers and members of the Board Institute for violation of Article 3 of the 654/1975 Law which punishes acts of discrimination on religious grounds with up to three years imprisonment. I recall” the lawyer Corsetti added. “that the Court of Cassation acquitted Judge Luigi Tosti in relation to the charge of failure to official acts for refusing to hold a hearing in the courtrooms where the crucifix was displayed, and in that case the Court has circumstances that ‘hearing was held in a courtroom devoid of sectarian symbols.” The battle of secularism undertaken by the lawyer Carla Corsetti is significant in many respects because Corsetti, besides being a lawyer and mother of the discriminated child is also the National Secretary of the Political Party Democracy Atea (Atheist Democracy) www.democrazia-atea.it . Until the Grand Chamber rules on the appeal launched by the Italian government against the ruling that awarded in favour of the spouses Albertin-Lautsi, the lawyer Corsetti has added another notch to this important civil battle. “If it is true that the crucifix is a symbol of tolerance for Catholics, I call on them to demonstrate and accept this fact and live their faith in private without high-handedly imposing it on those who do not share the same symbolism”. The document of the appeal of Carla Corsetti is published on the website of Democracy Atea and is available to all those families forced to suffer the same violation.